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lundi 11 juillet 2011

Jour 28 - Les courses à Leclerc

Le 11/07/2011
Bureau de Daniel
23h31

Oui alors, on est rentré au centre. Le père Crassard nous a fait super peur avec son flingue. Mais vite fait : On s’est mis à poil, on avait pas de morsures sauf le Danny au cul. Certains on voulus le buter mais comme il était toujours gentil et semblait pas vouloir nous bouffer on a dit qu’on verrait plus tard.
Bizarre quand même que lui n’ai rien…Bref, On a rebus un coup dans les verres de monsieur Crassard pis il nous a amener dans sa cave. Yavait plein de bouteilles! Et dans un coin un placard en métal. Il l’a ouvert et a sortit une carabine ainsi q’une boite de « chicorée », dedans yavais plein de cartouches rouges. Il a tout balancé sur une table pourrie et a dit:
«Vl’a pour vous les tarés, elle marche encore, moi j’garde l’autre, je reste ici…»
«Ah merci, j’ai dit et je l’ai prie avant les autres. Aller on va l’essayer au centre " ?
«P’tit con, c’est pas fait pour vos conneries, vous allez faire les courses»
«Les courses?»
«Ecoutez, j’ai plus rien à bouffer et vous non plus, non?… Bon faut aller piller le Leclerc d’à côté avant que d’autres mecs aient la même idée…»
Leclerc, c’est génial. Des fois on y va avec le bus quand on a touché nos sous. C’est grand, ya tout ce qu’on veut et avec notre enveloppe on a droit à dépenser 15 euros par semaine. Sauf de l’alcool.
On s’est regardés, tous d’accords. C’est vrai que les ananas au sirop y’en à marre. Et en plus j’ai plus de piles dans mon baladeur.
« Ouaaaais! » on a gueulés, et puis msieur Crassard à dit vos gueules.
Fallait qu’on prévienne les autres au centre, et surtout demander à Jean Bat de nous conduire avec sa voiture.
Pas de problèmes, à dit le voisin, courrez tout droit, moi je monte sur le toit dégommer ces monstres.
Bon on est sortis dans la cour, moi avec mon flingue et ma boite de chicorée. Monsieur Crassard a commencé a tirer sur les enculés en pleine tête, ce qui a dégagé la sortie, on a poussé Danny dehors et on a courus vite. Bon jsuis pas un pédé mais j’avais le cœur qui battait vite, même que on se baissait quand la carabine faisait PAN et éclatait un zombi en passant. La rue, le jardin du centre et enfin le centre. C’est Jean Bat qui à ouvert, on a foncé, en se bagarrant un peu pour enter le premier et c’était fini.
Tout le monde était la.
On a refait : Ouais!!! Pasque on étaient content, et aussi quand j’ai montré le fusil.
«On va à Leclerc! Qui vient?» à dis, Serge,
Tout le monde à dis MOI, mais y’avait que 4 places dans la voiture de Jean Bat à cause du Subwoofer central, il a dit. (en fait il était content de conduire).
On a votés en se bagarrant à coup de poings, ceux qui tenaient encore debout ont étaient élus. Moi, Serge, Hermann, et Jean Bat bien sur.
On s’est préparés. Pris des poches plastiques pour les courses, Jean Bat son blouson, et moi scotché les cartouches autour de la ceinture. Pour faire cool. Danny nous a donné son enveloppe de 15 euros. Il est con ce nouveau, mais gentil.
Puis on s’est réunis devant la porte encore. On savait que Monsieur Crassard nous attendais depuis son toit.
C’était très silencieux et «solennel» comme dirait Daniel. Un peu comme la fois ou on a du aller a un enterrement d’un nouveau qui s’était suicidé dans la douche. On avaient du s’habiller en noir, et comme personne n’a de costume noirs ici, avec serge on a prêtés nos t shirts de burzum et de mayhem aux autres.
Puis on a foncés dehors en gueulant très fort. Heureusement le voisin a continuer à bousiller des têtes d’enculés sur notre passage jusqu’à la voiture, plus quelques KICKS et Quilles données vite fait aux morts vivants quand on avait l’occasion. Arrivés à la bagnole, on s’est entassés vite fait dedans, et j’ai pu avoir la place de devant. Trop cool. On a encore réussis.
Jean Bat à mis le contact et on est partis en BURN vers la route principale. Honki! C’était super, Hermann a eu l’idée de tirer quelques coup en l’air pour faire rock n roll, mais j’ai pas voulu prêter le flingue et puis fallait économiser les cartouches. On a accélérés et J.B a mit une cassette, il a dit : «j’espère que vous aimez la bonne musique!» j'ai mis le morceau ici
Dehors c’était la vraie merde…y’avait des bagnoles partout garées n’importe comment. Les maisons du quartier avaient les portes et les fenêtres pétées. Des fois même y’avait le feu… Plus loin on a contourné un camion de pompier et ses pompiers morts qui mangeaient des gens. Dégueulasse. Tout à coup y’a une gonzesse qu’a déboulé sur le trottoir de droite en hurlant A l’aide… elle été en chemise de nuit en plus! Hermann a dit qu’on devait la prendre, mais Jean Bat s’est baissé d’un coup derrière le volant…  « merde! Planquez moi les mecs, j’lai baisée, c’est une vraie conne, elle veut plus me lâcher »
(J.B il a tout le temps plein de gonzesse et il nous raconte tout, il a la classe ce mec j’ai pensé). Alors on a accéléré et on a plus vu la fille.
Leclerc était plus très loin maintenant, j’ai reconnu le rond point…
C’est la qu’on a vu des poneys. Des vrais, tout petits et moches, je les déteste. Qu’est-ce qu’ils branlent sur le rond point?, a dit Jean Bat. Et alors on a compris que le Poney Club était juste à côté. On y allait chaque semaine avec le centre. Obligés en plus, putain à chaque fois je voulait pas mais Daniel nous menaçait, ça faisait parti de la «pédagogie» comme il disait… M’en branle! Je les aiment pas ces bêtes, c’est pas normal des chevaux petits comme ça! Des sales mongols de chevaux! Et rien que de les approcher j’en tremblait…Une fois y’en un qui a essayer de me mordre au club, et tout le monde a rigolé pasque j’me suis enfuit en criant.
Alors comme c’était plus fort que moi, j’ai ouvert la portière et jme suis jeté sur la route. Heureusement la voiture roulait plus doucement, et jme suis juste râpé les coudes et le genou. Jme suis vite relevé, pas de zombis aux alentours, ils doivent pas aimer les poneys eux non plus. J’ai sorti une cartouche et jlai foutu dans le fusil en m’approchant du premier. Ah on fait moins le malin!, j’lui ai dit et POUM, j’ai tiré en plein dans sa tête de mongol de poney. Il est tombé direct. J’ai rechargé pour les 2 autres mais ces batards s’enfuyaient déjà… J’ai tiré quand même en hurlant que j’allais les retrouver un jour, et ils ont disparus comme des lâches.
Jme suis calmé, et Serge est venu me rejoindre : «Normal» Il a dit, en crachant sur le poney mort.
Et puis on est repartis en BURN encore.
On apercevait enfin l’enseigne du magasin. Une fois devant J.B a freiné d’un coup. Y’avait pleins de morts vivants qui c’étaient rassemblés devant les portes du Leclerc…
Ah oui et aussi j’ai vu qu’il me restait plus que 2 cartouches, j’ai préféré rien dire pour l’instant.
 
Jvous raconterez la suite lundi prochain pasque la il est tard.