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lundi 12 septembre 2011

Jour 91 - Zombies féministes

Le 12/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:57

Oh lala, je crois qu’on a fait des conneries.
Mais putain, quesqu’elles étaient chiantes. Bon pour résumer elles sont mortes. Les 15 filles qui sont venues se réfugier chez nous sont mortes. (au fait j’ai pas baisé, ni moi ni personne).
En fait, voila, le lendemain matin de leur arrivée on est descendu dans le réfectoire ou elles avaient installées leur lits. Elles s’étaient déjà habillées. Assises autour de la table elles discutaient de comment organiser le centre et de voter des trucs et tout.
On a sentis qu’on dérangeaient en arrivant, pourtant on avaient mis nos chemises (de quand un de nous se suicide et qu’il y a un enterrement) et trouver l’eau de Cologne Mont saint Michel de Daniel. On sentaient bon.
La grosse moche a dit «Ah tiens v’là les mecs» et puis toutes ont rigolées.
Après yen a une qui a dit que on étaient bien logé dans des lits en haut. Une autre que c’était pas normal qu’on aient des armes et pas elles. C’était assez impressionnant toutes ces filles assises en groupe avec leur cheveux, leurs seins, leurs voix aigues et une odeur pas comme d’habitude.
Putain, j’avais pas imaginer que les filles c’était comme ça. Pas un mot sur nous et nos chemises qui sentent bon.
Du coup ont est resté debout à les les écouter en essayant de prendre un air cool. Moi je me suis appuyé sur le mur avec un pied relevé et en croisant les bras.
Hermann suait beaucoup et a choisi un siège plus proche d’elles. Jean Bat a sorti son nunchaku et s’entrainait devant la vitre en bois.
Puis à un moment une rousse s’est levée et a dit : Il nous faut nos bagages qui sont restées dans le bus, les garçons pourraient aller les chercher vu qu’ils sont plus rapides et plus forts.
«Oui» j’ai dis, d’accord (comme ça elles nous aimerons)
Mais la grosse a dit non, que elles pouvaient affronter le danger elles même. Tant mieux.
Et on a vue les filles se préparer à sortir avec les morts vivants. La grosse gueulait beaucoup et essayait de calmer 3 filles qui pleuraient. Ca marchait pas beaucoup vu qu’elles chialaient encore plus .
Bon , ont a dit que c’est nous qui y allons, pasque on est des mecs et surtout qu’ au retour on seraient les rois et surement qu’elles nous aimeraient.
Elles semblaient toutes soulagées et du coup les pleurs en cessés.
J’avoue qu’on étaient vachement fières et qu’on faisaient un peu les beaux en se préparant au combat, avec les filles qui nous regardaient. J’ai essayé de prendre un air cool et détendu.
On a demandé aux filles de taper sur les planches qui comblaient les fenêtres du réfectoire pour faire diversion et attirer les méchants. Puis on est sorti par derrière, un peu moins fières. La grosse m’avait donné la clef du bus et je la serrait fort en courant avec les autres, tout le monde était venu cette fois, pas question de passer pour une tapette devant les gonzesses.
Arrivé au car, j’ai vite ouvert les coffres d’en bas et en a chopé le plus de sacs possibles et de valises à la con. Putain, y’en avait plein, tant pis, on a pris ce qu’on pouvait et retour fissa au centre. Pascal a fait le malin en se chargeant au maximum, même qu’il en a fait tomber.
Jean Bat a atteint la porte en premier et a frappé doucement. Rien. On a cogné plus fort, toujours rien. Alors tant pis on a hurlé en tapant à coup de pieds. Surtout qu’on entendaient les zombis beugler à quelques mètres, aussi vénères que nous apparemment envers les filles.
C’est la qu’on s’est dis que si elles répondaient pas, c’était pas un hasard, elles nous ont foutu dehors, tout simplement.
Hermann a été le premier à hurler SALOPES. Les saletés, après tout ce qu’on a fait pour elles, elles nous foutent à la rue.
Serge à proposer de foncer dans le bus pour se mettre à l’abris, bonne idée. Du coup on a largué les bagages de salopes et commencé a courir.
«attendez les mecs» à soufflé Danny, «il est ou Francis?». Putain, c’est vrai ça, il est pas avec nous, personne avait fait gaffe.
Francis est le genre à disparaitre. C’est pour ça qu’on l’avait oublié chez le sabotier. Des fois au centre il peut rester des heures dans la salle bain, debout dans le noir. Il réfléchi, il dit.
«Merde, alors, faut l’appeler depuis la fenêtre, il doit être dans sa chambre»
On a balancé des caillasses sur la vitre, dont un qui l’a pétée. Le bordel la définitivement éveillé l’appétit des morts vivants vu qu’on en a vu un débouler au ralentit coin du mur. Les autres allaient suivre c’est sur. En plus ces connasses à l’intérieur devaient se réjouir de les voir s’en aller pour aller bouffer notre cul.
Enfin j’ai vu la tête de Francis à la fenêtre. «quesque vous faites, les mecs? Y’a pas des méchants dehors?»
«Putain Francis, grouille, descend nous ouvrir, ya les salopes qui nous ont enfermées dehors!…»
«Les filles?» il a dit, «mais pourquoi?»
«Putain! Vite on t’expliquera…» et il a disparut.
On a tous rejoint l‘entrée, un peu impatient vu que les enculés de leur morts nous rejoignaient, nous, avec beaucoup d’entrain.
Francis a ouvert calmement, presque étonné, on s’est bousculés pour entrer puis claqué la porte.
Et on les a vu. Ces 15 enculées de salopes de leurs mères avec leurs sales têtes de gonzesses paniquées.
Tout d’un coup on s’en foutait de leurs nichons, de leurs jupes et de du parfum.
Ca allait être un massacre de gonzesses, enfin, de féministes comme elles disent.
Hermann a donné le ton en empoignant la rousse par les cheveux pour la frapper d’une gifle respectable. Puis tout le monde a suivi. Vengeance. Ca hurlait, partait dans tout les sens. On a évité une pluie d’assiettes et de bibelots, même pas mal, on commençaient à avoir l’habitude. Chacun avait sa proie.
Bref, je vous passe les détails, au cas ou des filles tombent sur ce blog si elles ont survécues et veuillent nous rejoindre au centre.
Mais en tout cas on a gagné! On est les plus forts. Y’en a une qui a essayée de se cacher dans les toilettes mais c’est moi qui les eu. D’ailleurs j’ai pris une photo.
Bon hier matin on a décidé quand même de les laisser partir. Hermann voulait en garder une au cas ou dans sa chambre et lui casser les tibias pour pas qu’elle s’enfuit. Mais comme les autres hurlaient on a dit cassez vous et elles ont prient la porte, comme des malpropres, voila!
Ont aient tout de même montés à l’étage pour les voir rejoindre leur bus. Dommage, qu’on s’est dit en les voyant tituber jusqu’à leur engin. Ont auraient pu être heureux et faire des bébés pour monter une armée de vivants contre les morts.
Et puis c’est la; en voyant la grosse s’acharner sur la porte du bus que jme suis souvenu que les clefs étaient toujours dans ma poche. La conne. Quel con, merde. Très vite à force de gueuler les zombis se sont rameutés. Elles ont courues un moment autour du car et hurlées des tas de trucs. Pis les enculés les ont bouffées, toutes, 15 féministes toutes fraiches. On a regardé en silence. En même temps, j’ai pensé, parmi les morts vivants y’avait pas mal de gonzesses mortes aussi. C’était pas que des garçons qui leur bouffaient leurs titis.
Une fois le repas terminé, on a fermé les fenêtres et j’ai pensé tout haut « eh! on a un bus les gars! »
Comme des rock stars.


Au fait merci à Julien un survivant qui m'a contacté depuis son appartement. Lui il a facebook, donc il  a pu faire un appel pour contacter d'autres humains vivants. Si vous avez à manger ou des armes n'hésitez pas à nous contacter.