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lundi 26 septembre 2011

Jour 105- Les vacances de la mort

Le 26/09/2011
Bureau de Daniel
23:59

Super voyage en bus. On est donc partis mardi matin sans trop croiser d’enculer. 2 heures de route quand même, on étaient jamais aller aussi loin. Tout le monde était excité par la sortie et chantait en tapant des mains. Quand Danny s’est mis à hurler «chauffeur si t’es champion…."  Jean Bat à pilé et à dit vos gueules c’est moi qui conduit et il a mis sa cassette de Pat Benesta. On l’a écoutée en boucle pendant tout le trajet et on sifflait le super refrain toute la journée après. Je vous l’ai mise ici, pour vous faire écouter.LIEN
Pascal qui battait le rythme avec la tête a vomis dans son sac et on a du ouvrir les fenêtres.
Ah oui, jvous ai même pas dis ou on allait. Après avoir discuté, voté, on a choisi un truc ou on pourrais s’éclater sans qu’on nous dise quoi faire, un truc de gueudins, no-limit. ..
Et on est tombés d’accord sur le parc WALIBI !, tout le monde a fait : bip! Bip! Ouaaiiis!…
Et le bus à foncé. Bon malgré la fête à l’intérieur du bus et l’ambiance de folie, c’était assez bizarre de voir le dehors. Même à des kilomètres du centre c’était pareil. Routes désertes, villages abandonnés, des voitures cassées ou ouvertes avec personne à l’intérieur. Les seuls personnes qu’on a vus, et bien c’était des morts qui se retournaient péniblement au passage du car. Serge et Francis ont gueulés à un moment «venez voir! Venez voir!» alors jme suis collé à la fenêtre avec les autres. Jean Bat a ralenti pour voir lui aussi. Putain, c’était une école. De primaire apparemment pasqu’on on a vu une centaine de gamins zombis agiter leurs petits bras a travers le grillage de la cour de récréation. D’autres essayait comme ils pouvaient d’attraper un ballon mais ils se cassaient la gueule par terre. Ca semblait mignon de loin, mais en y regardant bien on voyait les même yeux vides, les membres arrachés et leurs petits blousons tachés de sang. Dégueulasse. Jme demande encore ou étaient les professeurs.
Bref, on les a dépassés et a repris les chansons. Ces connasses de gonzesses avaient laissées de la bouffe dans le bus et on a pu manger un peu à midi.
1 heure plus tard on est arrivés. Jean Bat a pris le micro du conducteur et dit «Walibi! Le parc Walibi! Tout le monde descend!» on a remis nos claquettes et casquettes puis jeté tout de même un œil dehors, pour voir. Personne. Les grilles d’entrée étaient juste devant nous. On a admiré un moment l’enseigne géante avec le kangourou rigolo et la porte s’est ouverte, «on y va les gars!» à lancé JB et on a foncé. Pour une fois s’était pas pour fuir, mais bien pasqu’on étaient content. Les grilles étaient fermées, du coup on a enjambés sauf Francis qu’on a du aider. Ouah! C’Était mieux que sur la brochure dans le bureau de Daniel, la grande roue, les toboggans géants, les radeaux et plein de boutiques avec des frites.
On a choisi de grimper en haut des toboggans en premier. On s’est tous groupés en haut et c’est moi qui me suis lancé. J’ai eu vachement mal au cul pasque j’ai compris après que y’avait pas d’eau pour glisser. Alors on est redescendus. «C’est quand même bizarre qu’il ny ai personne, non?» j’ai dis… et effectivement, aucun manège n’avait l’air de marcher. On a mangés quelques frites froides et plein de chichis tout mous. C’Était assez étrange autant de silence dans un parc d’attraction… même pas un cadavre planqué quelque part.
«Je sais» cria Hermann, on a qu’a remettre le courant nous même, dois y avoir une salle quelque part avec un bouton…» Ca c’est une super idée on a pensé on a répondu avant de se mettre en route à la recherche du local et du bouton ON. Très vite on est arrivés au niveau de la piscine aux dauphins, en s’approchant des estrades on a compris pourquoi les gens avaient disparus…ils étaient tous la, à flotter dans le grand bassin. Des milliers de morceaux de corps différents. La plupart grignotés par je sais pas qui. L’eau était bien rouge et y’avait des oiseaux qui picoraient ce qu’ils pouvaient. Dans un coin on a reconnu le dauphin, sur le dos qui flottait au milieu des bras et des jambes. Bon on a continué à marcher. En y repensant, c’est vrai que j’avais remarqué un détail…les morts la, y’avais que des morceaux d’adultes…normalement dans les parcs, y’a surtout des enfants, non?…P’tetre qu’ils étaient tous punis…
Bref, on a finis par trouver. J’uste à côté de l’attraction des radeaux qui descendent la cascade. Un genre de bunker peint en jaune avec plein de machines dedans et les vestiaires des employés du parc.
Ca puait fort, un réchaud à gaz était posé sur un banc et un matelas pourrissait dans l’entrée. Merde, y’a ptêtre quelqu’un de vivant. En passant dans la seconde pièce on l’a vu. Un mec en slip était pendu à un tuyau. Avec un fil électrique exactement. Il devait être la depuis quelques jours vu que y’avais des grosses mouches bleues et ça fouettait pas mal. Au moins, il a survécu aux zombis. C’est Danny qui a vu le mot épinglé à son corps. Il y avait écrit au feutre rouge: «N’ouvrez pas».
N’ouvrez pas quoi?… «le bide!, faut ouvrir son ventre et trouver la clef! Jai vu ça dans le film, la! Et comme ça on auras le jus pour faire marcher les manèges!» à beuglé Hermann en s’agitant dans tous les coins pour chercher un couteau ou un truc coupant.
Puis Danny a trouvé un bouton rouge et à appuyé dessus. Les machines se sont misent a trembler puis un bruit vraiment énervant nous a obligé a quitté la pièce pour le vestiaire. Ca a vibré dans tous les sens et dehors on a vu les ampoules s’allumer et une musique à la con démarrer. Même la grande roue s’est éclairée pour grincer à nouveau. Merde alors, on avait réussis à remettre l’ambiance à Walibi!.
On s’est tous félicités en tapant dans les mains puis Serge a regardé les radeaux et la cascade. 2 grosses portes en plastique-bois se sont ouvertes pour laisser défiler des dizaines de barques qui en fait tournent en rond. Sauf que dedans y’avais des sortent de petits hommes pourrissants qui gueulaient comme des caniches. Enculé, des dizaines et des dizaines de mioches zombis dévalaient vers nous entassés sur ces radeaux à la con. Semblaient pas content ou affamés pour des gamins de 8 ans. Une fois les petits bateaux arrêtés, ils ont trottinés jusqu’au local et frappés de leurs petites mains à la fenêtre. J’ai pigé alors les mamans et papas morts dans la piscine du gentil dauphin et le pauvre homme pendu.
Vacances pourries.
Bon on est resté un moment à se regarder comme des cons en claquettes, Hermann a dis qu’on en avait rien à foutre de ces petits cons et qu’on devait les marave. Sauf que si un seul d’eux nous mordait, on l’avait dans le cul. Y’a que Danny qui s’est fait morde une fois et il n’a rien. Mais lui c’est normal, il a jamais eu la grippe, ni la chiasse une seule fois.
C’est la que j’ai choisi d’être le héros, grâce à une super idée qui m’est venue de nulle part, en voyant un vestiaire ouvert avec le costume du kangourou Walibi qui pendait.
Francis va mettre le costume qui est assez épais pour se protéger des morsures et nous sortir d’ici pour rejoindre le bus.
Tout le monde à voté oui. Sauf Francis. Mais en lui montrant la fenêtre et ses merdeux affamés, jlui ai dis que c’était ces enculés qui avaient tués sa mère ya quelques semaines. Il a fixé le vide un moment puis il a enfilé le costume calmement avec un regard qu’on connaissaient pas. Il a enfilé la tête de kangourou, puis a demandé d’ouvrir la porte. On a assisté au spectacle comme à la kermesse. Au début, pas à l’aise dans son costume, il s’est laissé envahir par ces petites choses aussi hargneuses que des tiques, mais heureusement, les mains étaient en plastiques très dur pour imiter des pattes d’animal et les pieds étaient de grosses chaussures rigolotes très lourdes. Ce fut magique. Mieux que le spectacle du dauphin. Le kangourou walibi balançait ses grosses pattes dans la gueules des mioches, avec l’élan et le poids ca les faisaient valser super loin. Une fois à terre la bête levait ses grosses chaussures et claquait leur crane sur le sol d’un seul coup de talon. Jpensais pas que c’était aussi fragile une jeune tête, on aurait dis des melons trop murs.
Ca a duré quoi, 15, 20 minutes et bientôt il ne restait plus que quelques carcasses tremblotantes de marmots incapables de bouger.
Le costume en sang et les chaussures de clown trop grandes, Francis est venu nous ouvrir. Il a enlevé la tête en peluche et a dit en sueur, «ça va bien, la »
Cassos au bus, on rentre. Arrêt pour faire le plein de sucreries et tout aux stand qui maintenant clignotait. Francis tardait derrière avec sa tenue de kangourou. A mon regard il a senti qu’il devait l’enlever. Puis les poches pleines de bonbons et de gaufres on a rejoint les grilles.
Seulement, voila, ces putains de lumières dont la grande roue ont du attirer toute la sale race du coin. Des dizaines de zombis se ramenaient au Walibi, et c’est que le début. Bon on a enjambés les grilles, vite fait en évitant d’y laisser un testicule dans la précipitation et aidé, encore, Francis à traverser.
Le bus, Jean Bat a cherché les clefs dans sa poche, pas de chance ces batards titubaient vers nous comme des clochards avides d’alcool ou de notre cul surtout, ca s’est ouvert tout le monde est entré, j’ai juste eu le temps de prendre une photo souvenir. Porte fermée, les connards aux carreaux. Jean Bat a mis le moteur en marche. On a sentis le bus en écraser quelques uns, plus le bruit de leurs tête sur la pare choc. Direction le centre. On etaient content de retrouver nos lits et la Ballastiere. Même le bruit de ces enculés aux fenêtres me bercent.
A bientôt, je vais me coucher,