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lundi 14 novembre 2011

Jour 154 - Pas encore morts

Le 14/11/2011
Bureau de Daniel
23h30

Ca fait une semaine qu’on a pas de nouvelles d’Hermann. Une semaine qu’il a découpée la vioque dans la cantine avant de se couvrir de ses boyaux et de sortir comme ça, au milieu des zombies.
En temps normal, quand Hermann disparaissait dans la nature, on s’inquiétait plutôt pour les autres, qui pourraient croiser sont chemin… mais la c’est différent, les enculés qui trainent dehors sont vachement plus dangereux et aussi affamés que nous.
Du coup, on a pris une grande décision ce soir, on part chercher Hermann avec le bus. De toute façon on a plus rien à manger et si on reste ici on risque de s’entretuer, voir se manger aussi. Et puis y’en a plein le cul de ces enculés. Obligés de rester enfermés alors que c’est eux qui devraient avoir peur de nous. C’est vrai, c’est nous les cas sociaux du centre qui faisaient peur aux autres avant.
Difficile d’atteindre le car cette fois ci. Un sprint ne suffira pas, car ces nouveaux morts vivants sont super rapides.
Jean Bat a proposer de les attirer de l’autre coté du bâtiment. En premier avec Danny, puis ce dernier à proposer d’utiliser la carcasse de la morte. Pas con. Mais Est-ce qu’ils se mangent entre eux? Hein?… du coup on a fait un test. J’ai chopé la bassine avec les restes et tout balancé par la fenêtre. Radical. Ces enfoirés se sont jetés dessus. D’en haut on aurait dis des fourmis autour d’un sucre. Sauf que les fourmis ne t’arrachent pas les tripes en grognant… du moins pas encore.
J'ai pris une photo.
Alors voila, il est presque minuit, les autres m’attendent pour balancer le cadavre et foncer de l’autre coté pour atteindre le bus. Les premiers arrivés auront les places du fond.
J’ai fait un cd pour la route, avec ma chanson préférée pour les moments tristes. Sûr que y’en a qui vont pleurer en regardant le paysage défiler à la fenêtre, au ralentit, comme dans les films.
Lien chanson .
On a déjà une piste, Serge a vu une fumée au loin, vers Galgon. P’têtre que c’est Hermann qu’a brulé encore un truc.
J’vous tiens au courant en rentrant… enfin on verra.