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lundi 21 novembre 2011

Jour 161 - Pat Benesta for ever

Le 21/11/2011
Bureau de Daniel
23:15

Ouah! Les amis, vous ne devinerez jamais ce qu’il nous est arrivé…
Bien sur, on a retrouvé Hermann, oui, mais c’est pas tellement ça la bonne nouvelle. Jvous raconte vite fait pasque depuis notre retour c’est la fête au centre. Voila, on a roulé un peu sans trop savoir ou aller. A un moment on a vu une grosse fumée au loin. Si un truc cramait, y’avait de grande chances que ce soit Hermann. Du coup on a suivi les signaux. Pas manqué, c’était une bagnole qui brulait. On a donc stoppé le bus et regardé aux alentour. Rien, pas même un zombie à la con. On se trouvait dans un petit lotissement apparemment calme. Enfin pas tant que ça car en écoutant bien ou pouvait entendre un bruit régulier. Comme si quelqu’un tapait en rythme. Jean Bat a ouvert les portes et on a pu tendre l’oreille. «C’est de la basse» à dit Serge. Oui, ça ressemblait au son de la stéréo du bolide à J.B. Putain qui est-ce qui pouvait écouter de la techno en ce moment?
C’est la qu’une fenêtre s’est brusquement ouverte et on a vu Hermann apparaitre au 1er étage d’une baraque. «Hey! Les gars! Vous devinerez jamais!…Montez!» on entendait pas très bien avec la musique. On est entré dans le jardin de la baraque en question et la porte s’est ouverte. Merde alors, une petite vieille en blouse a fleurs se tenait la. Entrez vite qu’elle a dit. Ce qu’on a fait, à la queue leuleu, un peu timides. Hermann nous a rejoint avec un grand sourire. «Alors, les mecs, vous avez vu mes signaux de fumée?…eheh, pas mal hein, c’est la caisse du voisin, et madame Benesta l’aime pas beaucoup. Il a essayé de la mordre l’autre jour… venez j’vais vous présenter quelqu’un…» et on l’a suivi dans l’escalier.
Benesta… je connais ce nom, jme suis dit. Et en entrant dans la chambre j’ai tout de suite compris. J’étais chez le maitre. Le king. Le roi de la musique, Pat Benesta ! Le vrai! Putain, je savais qu’il était du coin, mais quand même, à quelques kilomètres seulement du centre! On y croyait pas, et c’est avec les mains qui tremblaient qu’on a salués ce demi dieu.
Y’avait des cd de Benesta dans tous les coins, deux ordi et un synthé posé sur un bureau. Ouah, c’est exactement comme je l’imaginait. Il parlait pas trop car il était occupé a jouer sur son ordi. Normal, un géni doit savoir se détendre entre 2 compositions. Hermann nous a expliqué qu’il s’était fait renversé par une voiture. Rien de grave. Et la mamie qui conduisait l’avait ramené chez elle pour le soigner. Cette mamie se révéla être la mère de Benesta… ca n’arrive que dans les films les trucs comme ça. Il se trouvait que la dame n’avait plus toute sa tête. Jsais même pas si elle savait pour les morts vivants. Il lui arrivait d’en écraser un ou deux en allant faire les courses. Par chance, il ne devait pas y en avoir beaucoup par ici. En fait, une fois par mois elle roule jusqu’à l’épicerie du coin et laisse l’argent sur le comptoir. La cuisine est pleine a craquer et la chambre (enfin le studio) de Pat aussi.
«Tes amis vont bien rester a diner?» a demandé la vieille dame. Pat a pas répondu, mais nous on a dit oui. J’arrêtais pas de le regarder, toutes ces heures a écouter en boucle les meilleurs morceaux de techno jamais réalisés, et jme trouve tout à coup devant son créateur… Bref, on s’est un peu détendu en mangeant et Pat nous a même rejoint. Il a répondu a quelques une de nos questions et en remontant, à la fin du repas, il a accepté de faire une photo souvenir…La classe!
Bon on a réussis a se faire inviter pour la nuit et on a pu dormir dans le salon. Au matin suivant, on a eu chacun un cd dédicacé.
«Au fait» , j’ai osé demandé, «comment se fait il que vous ne soyez par envahis par les zombis ici?… nous c’est la merde au centre…»
«La musique…» il a marmonné…
«…à partir d’une certaine fréquence de basses, la musique les fait fuir… J’en est foutu plein mon dernier album, vous n’avez qu’a essayer»
Merde alors, ce mec est vraiment un géni.
Ensuite il a dit qu’il avait des trucs à faire est s’est remis au travail sur son lit.
On va y aller, j’ai dis. On a salué une dernière fois l’Artiste et la vieille dame nous a donné un gros sac de nourriture. Direction le centre en serrant mon cd dédicacé sur le cœur.
Les enceintes du bus étaient pas assez puissantes, du coup on a pas pu se servir de la musique. Jean Bat a garé le bus juste sous la fenêtre du 1er étage et on a grimpé sur le toit pour l’atteindre. Content d’être rentré.
Ce soir c’est la fête, ya du cake au raisins et des chipos. Tout a l’heure on a installé les enceintes de la chaine stéréo à la fenêtre et lancé le cd. Le King avait raison. Le son au maximum, on a vu ces enculés pousser des gémissements et reculer lentement… j’ai cru pleurer, mais jme suis retenu devant les autres. On avait enfin une arme efficace contre les zombis. Les basses de Benesta. Sauf qu’a un moment donné le voisin, monsieur Crassard est sortit et nous a menacé en tirant 2 coup avec son fusil pour qu‘on arrête le bordel. Ok, bon, demain on ira lui rendre visite pour lui expliquer. Jvous laisse, ce soir on a bouché les éviers avec du P.Q et laissé couler l’eau pour faire une gigantesque piste de glissade dans le couloir. En courant bien depuis l’escalier et se jetant sur le ventre on peut atteindre le mur des toilettes.