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mardi 3 juillet 2012

Jour 343 - Comment se faire des meufs bonnasses

Le 03/07/2012
Bureau de Daniel
23:50

Bon, désolé pour hier, mais on était crevés. Pascal dort enfin. Jcrois qu’on a sauvé son bras, enfin son moignon, maintenant. Ca serait cool de lui mettre un crochet, mais il est pas d’humeur à la rigolade.
Que je vous raconte, alors, oui, on a trouvé de la meuf. Tout plein. Et des bonasses en plus. Pourquoi on est rentré alors? Ben voila :
Départ dans la bonne humeur, trajet en chantant, arrêts pipi à cause de Danny. Mais la plupart du temps on restait collés à la vitre pour regarder le paysage. Voitures abandonnées, traces de sang, des accidents, les glissières de sécurités étaient défoncées par endroit, on a même vu en bus en contrebas. Dommage pour eux. Puis enfin quelques maisons, on approchait de la ville voisine dont personne ne connaissait le nom. Un premier rond point, puis deux, tout était désert. Toujours pas de morts vivants. Bizarre, ça.
Puis c’est la que les enmerdes ont commencées. Jean Bat a pilé brusquement. Une gonzesse faisait de grands signes, seule au milieu d’un carrefour. Une vraie, avec une robe rouge et des seins. Elle semblait appeler à l’aide. On s’est arrêté. « c’est peut être un piège » a dit J.B.
Pas con. On allait pas se faire avoir encore une fois. Mieux valait se méfier. Mais trop tard, Danny et Hermann avaient déjà ouvert la portière du van et galopaient vers la fille, bientôt suivi de Serge, de J.B et enfin de moi-même. (merde, j’allais pas rester ici pour laisser les autres passer pour des héros aux yeux d’une gonzesse). Y’a que Francis qui est resté. Il était très bien ici.
On est arrivé devant elle, en reprenant notre souffle et en se recoiffant. La pauvre sanglotait. Putain, elle était encore mieux de prés. Une blonde, genre 25 ans, nuisette rouge qui laissait apparaitre ses tétons. Ses pieds nus étaient un peu sale, mais elle portait une chainette à la cheville super sexy. Je sais pas combien de temps ça a duré exactement mais on est resté la, à la regarder, en silence. Puis elle s’est arrêtée de pleurer ; a reculée lentement tout en se recoiffant. Merde. Encore trop tard, on s’est tous sentis comme arrachés du sol puis compactés dans une sorte de filet géant. Putain, c’était bien un piège. Et un piège à la con, comme dans bip bip et le coyote. Nous voila donc entassés comme une grappe humaine pendue à un réverbère. J’avais un genou dans l’œil et le coude de Danny dans les côtes. On devaient avoir l’air bien con, comme ça. De mon œil valide, j’ai aperçu la fille, elle a vite était rejointe par deux autres conasses, habillées cette fois. Genre costume militaire. L’une d’elle a ouvert une petite valise et sortie une seringue. Merde, j’ai pensé, c’est pour nous, ça… Et bien évidemment, la femme s’est approché de nous et a commencé à piquer dans tous les culs qui dépassaient jusqu’au miens avant que je m’endorme. J’ai voulu crier « salope » mais j’ai juste réussi a faire un « fffalopf » baveux puis plus rien.

Réveille façon gueule de bois. D’abord un peu flou, peu de lumière, des bougies, une tête de cochon avec une pomme dans la bouche. Ca y est, je suis attaché à une chaise autour d’une immense table. Des chandeliers, d’énormes plats remplies de charcuterie, des couverts en argent… Quesque c’est que ce bordel j’ai pensé. En reprenant un peu mieux mes esprits j’ai aperçus les autres ligotés, eux aussi, autour du banquet. Danny dormait encore, les autres regardaient comme moi autour d’eux. Une grande pièce, murs en pierre, un grand drapeaux rouge et noir pendait au dessus de nous. J’avais déjà vu ce truc dans un film sur Arte.
Enfin, on a entendu des bruits de pas. Claquements de chaussures à talon. Une femme, voir deux. A cause des liens je ne pouvais pas tourner la tête pour les voir. Mais bientôt, deux énormes bonasses se sont présentée en bout de table. Deux grandes blondes. Cheveux tirés en arrière sous une casquette militaire. Rouge a lèvre rouge écarlate. Leurs énormes seins étaient serrés dans un chemisier et un tailleur cintré à la taille décoré de médailles. On aurait dis que les boutons de la chemise allaient éclater sous la pression. Jupe droite jusqu’au dessus du genou. Et enfin de grandes jambes chaussées dans de beaux escarpins noirs brillant.
La première a sortie une cravache pour l’abattre d’un coup sec sur la chaise de Pascal.
« Bienvenu, betits hommes que fous êtes! » Bizarre comme accent. (Danny aussi avait du faire de l’orthophoniste quand il était plus jeune a acuse de son zozotement). J’ai rigolé et la dame s’est mise en colère :
« silence! »
« Fous êtes nos invités ze zoir, feuillez rester boli z’il fous plait! »
Elle s’est assise et a posée sa cravache à coté d’elle.
« Bien, quest ze qu’il fous amène ici? Hein? L’alcool, les filles faciles? Ahr… Fous êtes à l’image de la décadence qui régne à l’extérieur! »
« Bah! Mangez! Maintenant…on discutera blus tard! »
Ce qu’on a fait. Un, pasqu’on avait faim et deux pasqu’on avait envi de faire tout ce qu’elle disait. On a alors bouffé comme des furieux, y’avait même du vin que Pascal s’est empressé d’entamer. On a à peine aperçu la dizaine de filles venues nous rejoindre. Elles se sont positionnées juste derrière nous. Costume en cuir noir militaire aussi. Casquettes mais pas de jupes. Leur veste descendaient jusqu’à la cuisse et laissaient apparaitre des bas en porte jarretelle. Toutes brunes coiffée au carré, lèvres rouge. Je vous épargne le descriptif détaillé de leurs décolletés exubérants. Bref, elles ont commencées à nous chatouiller le cou, les épaules et des bisous sur l’oreille. Peut être qu’on étaient mort, j’ai pensé, et que c’était le paradis des survivants. Et puis non. La Chef s’est levée d’un coup et a encore fait claquer sa baguette.
« Il suffit!… je fais être direct! Zi vous foulez profiter, il fa falloir me donner ze que che veux. Nous, foulons l’élu! Le zur-homme! Et che zais qu’il est afec fous!!! »
Complètement hystérique, elle en a même perdue des mèches qui tombaient sur son front.
Putain, mais que qu’ils ont tous avec l’élu! Pas question qu’on leur donne Danny.
« c’est moi, c’est moi » Qu’il a gueulé d’un coup, excité par les massages des lieutenants bonasses.
Tout le monde étaient pétrifié, mais que qu’il fait ce con, on s’est dit.
La mère maquerelle militaire s’est approché de lui et l’a longuement fixé du regard. Danny a souri avec fierté.
« Z’est za le zur-homme?… nein, fous fous foutez de moi!!…che fais perdre patiente!! Ou est l’élu!!!! »
La elle a carement perdue sa casquette. Sa copine blonde a essayée de la ramasser pour lui redonner. Elle s’est prise une violente baffe dans la gueule.
« Drés bien! Enfermez moi tout ça! Foutez les dans la cave avec nos trésors….ahah! Ch’adore le contraste!!»
Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé enfermé dans une grande cave. J’en ai marre des caves. Cela 3 jours durant. Elles cherchaient à nous affaiblir pour parler. Pourtant, Danny frappait à la porte avec notre accord pour hurler qu’il était le vrai élu. Que dalle. Ces connasses attendait le sur-homme. Plutôt grand et blond. Enfin, bon, on s’est occupé comme ont peut. En fait elles devaient stocker ici des centaines de richesses et d’œuvres d’art, comme nous l’a expliqué Jean Bat, elles avaient dû voler amasser ces richesses ici en attendant un jour meilleur.
Y’avait des chandeliers, des bijoux, pleins de tableaux et des objets à la con. A un moment Serge a cru découvrir des chiottes, une pissotière, mais c’était pas branché au tout a l’égout. Tant pis, on a pissé dedans. Moi j’ai trouvé une pile de tableaux à la con, certains étaient bien foutus, d’autres non. Pour faire marrer les copains, j’ai trouvé une peinture d’une grosse moche qui souri en plus. J’ai fait un trou pour passer ma langue a travers et dessiné une bite prés de sa bouche. Qu’est-ce qu’on a rigolé!
Bon, pas trop longtemps, vu que la salope nous a libéré un matin en nous proposant cela :
« Chai réfléchi. L’élu n’est bas parmi fous. Che garde deux otages et fous allez me chercher le frais zur-homme, compris? Ou sinon, che tue fos petits camarades mongoles!… » On pensait avoir pigé, mais les brunes ont chopé le Pascal et l’ont plaqué sur la table.
« Foici, une betite démonstration pour fous montrer que che ne rigole bas! »
La elle a tranchée la main de Pascal d’un simple coup de hachoir sorti de nulle part.
Panique à bord, je passe les détails douloureux, nous voila moi, Jean Bat et Pascal raccompagné à l’extérieur pour ramener un élu qui n’existe pas. Plus Serge, Danny et Hermann prisonniers et otages des harpies. C’est la merde. Les dix bonnasses nous ont escortées j’jusqu’à la sortie avec leurs Luger planté dans le dos.
Avec des cagoules pour qu’on ne puisse pas reconnaitre les lieux et donc leur base, puis nous ont lâché sur le carrefour ou nous étions tombés dans leur piège.
« A dans 3 jours ! » a dit une des pétasses. Mais putain que qu’elles sont bonnes, j’ai pensé.
Le van étais toujours la, y compris Francis qui attendait paisiblement en comptant ses doigts.
« On t’a pas manqué? » a dit Jean Bat. Il a juste répondu qu’il commençait un peu a s’ennuyer et puis à fait remarquer à Pascal qu’il lui manquait une main. Le pauvre souffrait et le torchon sale fixé à son moignon commençait à pisser le sang. On s’inquiétait un peu, même si il a quand même trouvé la force de sortir de sa main valide une bouteille de schnaps de son froc avec un fierté.
Jean Bat a roulé vite, direction le centre.
Bon, si on veux libérer Serge Danny et Hermann va falloir trouver un élu.
Y’a nous mais c’est foutu. Hell Destructo passerai bien mais il est brun.
Reste Monsieur Crassard, blond aux yeux bleus. Mais va falloir le convaincre de jouer le Sur-homme.
Fais chier, je préférai finalement les glissades en chaussettes.

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