Photobucket

mardi 24 juillet 2012

Jour 364 - Comment devenir père.

Le 24/07/2012
Bureau de Daniel
23:50

On a fait des photocopies dans le bureau de Daniel, en choisissant le plus beau d’entre nous pour illustrer et appâter la meuf.
On a passé la semaine à les agrafer partout en bagnole. En faisant gaffe aux harpies nazies qui doivent nous surveiller malgré la mort de leur reine. Encore plus dangereuses que les dizaines de zombies qui nous rendent visite chaque jour en titubant, aussi con qu’un mec affamé sorti de boite qui cherche un kebab en beuglant. Le marteau dans la gueule suffit à faire reigner silence.
Vivement mercredi, qu’on fasse le plein de meufs. J’ai scanné l’affiche qu’on a foutue partout pour ramasser des filles en fourgon. Il me tarde.
Nous reste plus qu’un flacon d’eau de cologne Mt saint Michel pour sentir bon.






lundi 23 juillet 2012

Jour 357 - Comment larguer une fille

Le 17/07/2012
Bureau de Daniel
23:15

Ah les salopes! J’espère que vous l’aviez compris, c’est ces connasses nazies qui m’ont obligé à écrire ce message depuis leur Q.G. Sous la torture bien sur. J’ai reçu plein de coup de cravache dans la gueule. Mais je continuai à sourire, rien que pour les énerver.. C’était facile pasque je fixait leurs décolletée qui laissait entrevoir leurs gros titis qui remuaient au rythme des coups.
Vous vous demandez comment on a pu tomber une deuxième fois dans leur piège? Bon ben, avec l’aide de Destructo et du père Crassard, on a décidé de libérer ceux qui étaient retenus prisonniers en attendant qu’on leur livre le vrai Elu. Elles ne voulaient pas croire que c’était Danny. Du coup on a décidé de faire passer Monsieur Crassard pour celui qu’elles attendaient. Il avait mis ses plus belles bretelles et son béret de fête. La grande classe.
Bref, on s’est pointé la bas, avec un plan un peu foireux, genre on fait diversion, Hell Destructo leur pete la gueule et on se casse.
Seulement les salopes nous ont eu. A l’entrée, l’une d’elle nous a pris par les sentiments, on nous disant qu’elle voulait partir d’ici et vivre avec nous, le tout en nuisette sexy. Et Vlan! Re- piqure. Sommeil. Réveil gueule de bois mais cette fois, dans une fosse en béton de la taille d’une piscine. Tout le monde était la. Moi, Serge, Danny, Hermann, Destructo et Crassard. (Oui, sauf Francis qui été resté au centre s’occuper de Pascal). On a lentement repris nos esprits et une voix que je connaissait nous a parlée.
« Alors? Bande de betits cons! Debout!… Ch’espere que zette fois zi fous m’avez aborter le frai élu!, hein?… ».
La chef des nazies bonnasses se tenait au dessus de nous, entourée de ses copines. Discrètement j’ai essayé de ramper un peu pour tenter d’apercevoir quelque chose sous leur jupes, mais il faisait trop sombre.
« Alors? Qui est l’heureux élu? » qu’elle a demandée.
Vu notre situation, personne n’osa se proposer ou même dire quoi que ce soit. Ce qui avait l’air de la foutre en rogne.
« Arh! Assez berdu de temps! , enfoyez les monstres!!! Nous ferons bien qui est le frai élu! Ahahah! ».
La deux de ses copines sont aller chercher quelque chose. On a vite compris ce que c’était. Bruits de grognements et de chaines. C’est salopes allaient nous balancer des zombies et nous observer en train de se faire bouffer un à un, jusqu’a ce qu’elles obtiennent ce qu’elles veulent.
C’est donc peu surpris qu’on a vu apparaitre le monstre en question enchainé par nos deux coquines. D’un coup de pieds appuyée, l’une d’elles a poussé le zombie comme une vulgaire marchandise. Seulement, le pauvre s’est mal réceptionné et a atterri la tête la première et s’est fracassé le crane sur le béton. On a pas pu s’empêcher de rigoler, ce qui a énervé encore plus la cheftaine.
« Idiotes! Allez m’en chercher un autre! Et zette fois, faites attenzion au materiel!!! ».
Le second est tombé. Bien vivant. On rigolait plus beaucoup. Chacun reculait doucement en se cachant derrière son voisin. Par reflexe ou instinct de survie tous les regards se sont fixés sur Destructo. Le seul qui pouvait nous sortir de la. Le zombie était encore retenu par une chaine, mais avançait lentement vers nous en gerbant du sang. Sale gueule, même pour un mort.
Ce qui suit peur heurter la sensibilité des plus jeunes, ou, être de la bombe de balle.
Même dans les films de kung fu ou les films de baston, on avait jamais vu ça. La fureur de Destructo allait atteindre son paroxysme. C’est aller si vite que j’ai du mal à vous retranscrire exactement ce qu’il s’est passé.
On a vu Mr Hell bander les muscle et prendre appuis sur ses paraboots. Pieds droit légèrement en retrait. Ne semblait faire plus qu’un avec le sol. Puis bondir en un éclair vers l’ennemi. Saisir la chaine et faire un volt face en enlaçant les anneaux de métal autour du coup de sa victime. Tire d’un coup sec, la tête du mort vole dans une gerbe de sang noirâtre et tombe sur le sol. Coup de pied précis et bien placé, le ballon de chaire grimaçante vient frapper une salope au visage, la tête semble morde la jugulaire de la pauvre femme. Elle est foutue. La chaine toujours enroulée autour de son poignet, Destructo la fait virevolter 2 ou 3 fois et viens toucher la seconde fille en pleine mâchoire, pluie de sang et de dents cassées. A terre. La cheftaine tente de fuir, trop tard, l’arme redoutable de Hell s’enroule autour de ses jambes et la plaque au sol. Nez cassé. Notre Humungus enragé la tire vers la fosse, sont corps de bonasse dégringole sans manquer de manger le rebord de la piscine avec sa mâchoire et s’écrase à nos pieds. Visage en sang, dents pétées.
On a gagné. La bombasse nazie est moins bandante cette fois. On comprend même plus ce qu’elle baragouine entre sa mâchoire disloquée.
Destructo relâche sa prise et se masse un peu le bras, à peine essoufflé.
Tout danger écarté, on en a profité pour lui foutre des coups de pieds dans les côtes. Faisait moins la maline, la conne.
Jvous passe les embrassades et les félicitations mutuelles etc…
Courte échelle. On a pu tous remonter de la fosse de la mort et prendre une nouvelle fois la fuite avant que d’autres de ces harpies ne débarquent. Retour au centre. Tout le monde parlait en même temps pour expliquer et mimer la scène à Pascal et Francis. Au faut Pascal va mieux, il n’a plus de fièvre, mais il s’habitue lentement à l’idée qu’un bras en moins va compliquer un peu les choses. Notamment ouvrir une bouteille de pinard.
Bref, mis à part ça, on est pas encore débarrassés des salopes nazies…

Pas eu le temps de prendre des photos, alors j'ai pris les crayons de couleurs pour vous faire un dessin